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La genèse de l’euclidoscope remonte à l‘année 1978 où lisant Fragments d’un enseignement inconnu de P. Ouspensky je tombais sur la merveilleuse figure de l’énéagramme * qui souleva en moi l’importance des fraction de n/7 qui ne produisent qu’une seule et unique période 142857 se répétant à l’infini. {Cela implique que ce nombre multiplié  n fois par lui-même se multiplie par décalage des dizaines} En effet
  142857 * 2 = 285714,
142857 * 3 = 428571,
142857 * 4 = 571428,
142857 * 5 = 714285,
142857 * 6 = 857142
 
Enfin le mystère est clôturé avec 142857 * 7 = 999999.

Mais il reprend de plus belle avec 142857 * 8 = 1142856 (où 1+6 les premiers et derniers chiffres fournissent le 7 manquant  à la période). On constate aussi que 142 + 857 = 999 ; ce qui garantit la symétrie de la figure. Toutes ces propriétés étonnante réunie en un seul nombre, je m’attendais les voir traité en cours de mathématiques. J’essuyais donc mes fonds de pantalons sur les bancs froids des salles de cours, sans essayer d’aborder le sujet franchement avec les profs de peur qu’il ne me juge pour mes lectures « Fragments d’un enseignement inconnu » sera donc la seule référence bibliographique de ce site.


              C’est en 1979 que sortit la calculatrice Ti 58 qui était programmable et permettait de calculer tous les chiffres d’une division par n admettant exactement n-1 chiffres ce qui est nécessaire et suffisant pour retrouver cette période unique admettant  les mêmes propriétés que 142857 en base 10. Cette recherche des périodes uniques commença alors par le dessin fastidieux à la main des graphiques trouvé pour 1/17, 1/19 etc. avec l’utilisation des propriété des congruences modulo n pour faire tendre le nombre et la base vers l’infini, dont la complexité ne veut désorienter le lecteur de cette histoire. Tout ce que je peux vous dire c’est que cela a pris un fichu temps et beaucoup d’énergie pour doucement, prudemment et à vrai dire très intuitivement, mettre au point ce qui ne se révèle qu’une calculette modifiée, cherchant particulièrement les périodes uniques (comme 142587). Les premières versions de l’euclidoscope calculait avant tout l’inverse 1/p d’un nombre premier et en mesurait la longueur toujours inférieure ou égale  à p-1. Lorsque c’était le cas il pouvait être intéressant de visualiser la figure correspondante. Pour cela il fallut attendre les années 80 et l’avènement du CPC Amstrad 664 pour enfin voir apparaître ces figures que je traçais naguère à la main. C’est avec lui et une interface MIDI que je m’initiais à la composition musicale avec ces périodes magique qui outre leurs unicités offrent d’étonnant résultat lorsque l’on joue avec le cycle des quintes.
              Hélas trois ou quatre ans après être sorti l’Amstrad se verra broyer par la mécanique d’IBM avec l’apparition de l’IBM-PC. Après beaucoup d’économie je fus en mesure d’en acquérir un et me voilà partit dans la délicate opération de traduction du BASIC Amstrad au QuickBasic d’IBM et Turbo C de Borland. J’ai de la même manière traduit mes logiciels musicaux avec la ferme intention qu’ils ne soient pas perdus. Malheureusement out cela fut remis en cause avec l’apparition de Windows 95 qui n’acceptait plus les programmes sous MS-DOS en mode graphique. Et il fallut encore une fois tout traduire. Maudits soient ces technocrates qui sous prétexte d’évolution du matériel rendent le logiciel obsolète avant même que le matériel devienne caduque. De nos jours, c’est même la présentation d’un site internet sensible qui évolue trop souvent. Une personne habituée à une  apparence du dit site de simplement entrer son identifiant. Et on nous répond à cela que c’est pour limiter les imitations de ces sites sensibles. C’est bien dommage mais cela alimente le mythe de Sisyphe qui remontait sa pente de montagne poussant un lourd caillou, qui invariablement dévalait la pente presqu’arrivé en haut. PowerBuilder puis VisualC# sont enfin arrivé pour une ultime version. Maudit Euclidoscope ! Ne verra-t-il donc jamais le jour ? Sans compter mes nombreux déménagements et/ou expulsions durant lesquels de précieuses notes ou disquettes disparaissaient. Autant vous dire l’obstination qu’il m’a fallu. Mes Proches me traitant de cinglés « Toujours avec tes boules » me disait-on. Il me semble pourtant qu’il pourrait figurer sans encombre dans des manuels scolaires à partir de la quatrième au chapitre des congruences modulo n. Est-ce la simplicité des graphiques qu’il génère ? Ou la relative complexité des algorithmes utilisés ? Toujours est-il que la version française n’a pas eu le support culturel adapté à la notion de vision graphique d’un nombre. Un nombre est pourtant magique dans bien des cultures. Divers langages, Hebreux ou Arabes par exemple les font correspondre à leurs alphabets. Gag ! C’est avant d’avoir cherché Numéroscope sur Internet que j’ai renoncé à l’appeler comme cela. Mais j’ai pu ainsi prendre conscience de l’originalité de mon programme. Aussi grande que sa célébrité est petite, aussi faite connaitre ce programme à vos amis. C’est gratuit mais pas franchement utile pour ce qui est des applications pratiques. C’est là que nait la fabuleuse touche « S ». Elle vous permet d’enregistrer une image sur votre disque dur et à partir de là, la manipuler avec votre logiciel favori puis l’imprimer. L’imprimer sur un t-shirt ou plus discrètement une broche vous permettra non seulement de vous reconnaitre comme initié, mais encore de draguer à tout va si une personne du sexe opposé vous demande qu’est-ce que c’est ? A vous d’entrer en scène et de l’enivrer de base infinies dans lesquels on retrouve tous les dividendes dans une seule figure, que très rarement elles sont unique (cela n’arrive que sur les premiers mais pas sur toute les bases). Concluez par la magie du nombre, de l’invention du zéro, etc. Si il ou elle ne craque pas, passez votre chemin vous l’avez échappé belle.
              Vous pouvez tout aussi bien l’utiliser en tant que » Numérologue «  auto-proclamé et surpasser tous vos collègues, Je n’ai à ce jours entendu aucune aberrations ressemblant à ce qui est exposé sur ce site dans les leurs, ni même sur aucun site de mathématiques.